Accueil / Poissonnerie / Poissons / Poissons de mer / Filet de loup de mer a/peau Filet de loup de mer a/peau Spécifications Provenance GR Conservation Frais ou surgelé Stockage 0°C max. Conditionnement / sac. Prix par kg CHF htva CHF htva / quantité de Filet de loup de mer a/peau x Demande spéciale Ajouter / Retirer des préférés Ne manquez aucune offre Toute l’année et régulièrement, nous vous proposons nos offres de produits selon les différentes saisons, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs.

Non, il ne voyage pas en meute entre deux eaux, dans la mer. Non, il ne hurle pas à la lune, la nuit, au fond de l’océan. Le loup dont il est question ici est un poisson de la famille des bars. C’est du moins ainsi qu’on l’appelle sur les bords de la Méditerranée car on le trouve aussi dans l’Atlantique, la mer du Nord et la Manche où il a été de tout temps très apprécié. Photo Pierre Monetta Horace, dans son deuxième livre des Satires, l’évoque gueule béante, citoyen du Tibre ou de l’Océan ». Dans son Histoire naturelle, Pline l’Ancien précise que, sous le règne de l’empereur Auguste, on accordait le plus grand prix aux loups estimés à cause de leur chair blanche et tendre. Les plus courus étaient, ajoute-t-il, ceux qu’on prend dans les rivières. » 35 à 80 cm de long Long de 35 à 80 cm, d’un beau gris bleu argenté sur le dos, blanc sur le ventre, d’une chair rougeâtre et fine, ferme et feuilletée, dépourvue de trop d’arêtes, le loup est devenu aujourd’hui rare et, par voie de conséquence, cher. Il n’en ravit pas moins toujours le palais des gourmets. Déconseillant les pièces trop grosses, tel ce bar de 23 kg qu’il avait pêché à Trouville il était coriace et avait perdu presque toute sa sapidité », Alexandre Dumas affirme, péremptoire, dans son Grand Dictionnaire de cuisine Il n’y a qu’une façon de manger ce poisson ; c’est l’apprêter avec un court-bouillon, composé de 125 g de beurre salé, de 5 à 6 tiges de persil auxquelles on aura laissé leurs racines. » Braisé au vin, en gelée, en croute de sel… Il est d’autres façons, plus délicates, de le préparer braisé au vin, en gelée, en croûte de sel, ou encore, poché dans une nage délicate, à la manière d’Alain Ducasse, le chef prestigieux aux 17 étoiles Michelin, propriétaire, entre autres, du fameux Louis XV, à Monte-Carlo. Sur les rives de la Méditerranée, mer et mère des loups. DIDIER MÉREUZE LA RECETTE Pour 4 1 filet de loup de 500 g, 1 pincée de gros sel, 1/2 étoile de badiane, 1 clou de girofle, 1 branche de thym, quelques grains de poivre blanc pour le poisson ; 1 c. à soupe de moutarde de Dijon, 2 jaunes d’œufs, 10 cl d’huile d’olive de préférence de Nyons et 10 cl d’huile de pépins de raisin, le jus d’1 citron jaune, du sel, du poivre pour la mayonnaise ; 1/2 botte d’estragon, 1/2 botte de cerfeuil, 1/2 botte de ciboulette, 2 cl d’huile d’olive, le jus d’1/2 citron jaune, du piment d’Espelette pour la finition. Préparation du loup retirer les arêtes du filet. Le diviser en 4 pavés de 125 g. Préparer une nage en faisant bouillir de l’eau dans une casserole avec le gros sel, la badiane, le clou de girofle, le thym, le romarin et les grains de poivre blanc. Éteindre le feu au premier frémissement. Plonger les morceaux de poisson dans cette nage pendant 5 minutes environ. Préparation de la mayonnaise mélanger la moutarde avec les jaunes d’œufs. Ajouter les huiles d’olive et de pépins de raisin, en fouettant pour émulsionner le mélange. Ajouter le jus de citron. Saler. Poivrer. Finition Effeuiller les herbes. Couper la ciboulette en bâtonnets. Disposer les morceaux de loup au centre des assiettes, avec un peu de mayonnaise sur le côté. Réunir les herbes dans un bol. Les assaisonner d’huile d’olive et de jus de citron. Les ajouter dans les assiettes. Saupoudrer de piment d’Espelette tout autour. Servir, accompagné du reste de mayonnaise proposé à part et d’un vin blanc de Provence, tel un Bandol. D’après Ducasse, 40 recettes de poissons, crustacés et coquillages. Alain Ducasse Éditions. 2014. 148 p., 14 € Florence Couret Thèmes associés

Que vous soyez amateurs ou non de poissons, la vente à quai au port de Capbreton, au bout du quai Georges-Pompidou, est un lieu incontournable de la vie de la station balnéaire. Rendez-vous au pied de la Capitainerie, matin et après-midi, pour découvrir un marché direct et authentique où l’on croise loups de mer et jeunes marins. Entre bonites, daurades et pains de glace. Frais » et bon marché. Un marché historique des Landes L’Enfant terrible, le P’tit Loup, Le Gavroche, Le Viking et Le Crésus, Le Petit Prince ou L’Accalmie… C’est pas nouveau les marins-pêcheurs font preuve d’une inspiration abyssale quand il s’agit de dénicher les noms de baptême à leur embarcation. Des noms sans pareil, un poil rutilants pour conjurer le sort et bien souvent hérités en changer porte malheur, le marin est superstitieux, que vous découvrirez au bout du quai Georges Pompidou au port de Capbreton. Peints en lettres capitales, ils s’affichent sur les coques des dix-neuf bateaux de la flottille landaise, prêts à partir pour la journée ou de retour à quai après une campagne de plusieurs jours en mer Le ressac d’une activité traditionnelle vieille de sept siècles dans la cité des 1000 capitaines », porte d’entrée d’un riche passé maritime. Jadis, vous glissera-t-on, les marins landais étaient réputés pour leur pêche à la baleine jusqu’à Terre-Neuve… La pêche du jour, sans intermédiaire, de la cale à l’assiette ! Au pied de la Capitainerie, ces lettres, on les retrouve sur les devantures de stands en enfilade toutes ouvertes aux chalands chaque jour de 8h à 12h, et de 15h à 18h. Là, où, entre les effluves et l’agitation du marché, bat le pouls du port. Capbreton est une des rares cités, la seule dans la région, où le poisson passe directement, sans intermédiaire, de la cale à l’assiette Une vente à quai ou à la table », héritage d’un privilège royal accordé au XVIIe siècle par Jean-Baptiste Colbert, grand argentier de Louis XIV. Marché aux poissons – Crédit En cas de surplus, la collecte part le soir à la criée de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz. A chaque armateur, sa table particulière. Un marché de poissons au cul des bateaux » authenticité et fraîcheur garanties ! A faire dresser les moustaches d’Ordralphabétix… Une aubaine pour les professionnels qui maîtrisent leurs prix et pour les gourmets qui aiguisent leurs papilles. Des poissons frais et bon marché Quand on arrive au marché de Capbreton, par chance, à la bonne heure, on peut assister au déchargement des fileyeurs pêche au filet, les plus nombreux, casayeurs pêche aux casiers et autres ligneurs à la ligne, les plus courus pour la qualité de la pêche ou du chalutier unique de la flottille. Chacun a sa technique de pêche. C’est le bruit de caisses qui s’entrechoquent. Sur des paillettes glacées, on retrouve le butin d’une sortie en mer le long des côtes sud landaises et basques jusqu’au nord du bassin d’Arcachon Des poissons évidemment de saison, estampillé pêche locale » automne-hiver, c’est le défilé sur les étals des dorades, chipirons, soles, bars, sardines… Printemps-été, c’est le temps des bonites, merlus, thons, rougets barbets, chinchards, anchois, maquereaux. Rascasses et crabes ne sont pas en reste. Prix des poissons Sans intermédiaires, les prix, librement fixés, sont abordables, et varient selon les arrivages on peut voir le kilo de chinchard à 3 euros, celui de merlu de 6 à 10 euros, moins d’une trentaine d’euros la sole brune, moitié moins pour les blondes. Comptez de 10 à 15 euors le kilo de daurade ou de lotte. On peut aussi dénicher de délicieuses bonites à 6 euros le kilo ! Ecoutez les histoires des marins… Derrière les tables, les vendeuses bien souvent femmes et/ou mères de marins prennent le relais, jamais avare d’un bon conseil de cuisson ou un coup de main providentiel pour lever les filets. L’occasion aussi de discuter avec les marins, dont certains invitent à monter à bord pour une sortie en mer le temps d’une marée pour une découverte de leur passion et de leur vie On vous racontera alors peut-être petite et grande histoire du bateau. C’est l’émergence du pescatourisme », un tourisme de développement durable. Sinon, pour ceux qui n’ont pas le pied marin ou le réveil matinal, on peut aussi s’accouder à l’heure de la pause au zinc de La Calypso 2, le troquet au pied de la Capitainerie. Mais on vous prévient, les histoires, les marins, en ont des cales entières. Venir au marché horaires et adresse Le marché aux poissons, avenue Georges Pomidou, à Capbreton Tous les jours de l’année, de 8 à 12 heures, et de 15 à 18 heures Selon les arrivages et les conditions météorologiques Notre astuce pour savoir si le marché est ouvert aujourd’hui ? Consultez la webcam du port, tranquillement depuis votre canapé. Si vous voyez du monde et de l’agitation devant les stands, c’est que les pêcheurs étaient de sortie ce matin !

Les Belges consomment plus de poissons que la moyenne européenne. Nous sommes moins friands de poisson que de viande mais ce marché a des stars le saumon, le cabillaud et la sole. Les prix ont néanmoins augmenté depuis la crise du covid 19. Le saumon, la sole et le cabillaud, voici le top 3 dans l'ordre des poissons que vous préférez acheter en poissonnerie. En Belgique, les deux premiers cités représentent à eux seuls plus de la moitié des ventes de poisson. "Les gens font beaucoup de sushis, des filets de saumon au four, des tranches ou des barbecues", dit Mouhssine, un poissonnier. "Le saumon on le fait en filet et il est très bon. J'en vends en très grande quantité, plus que 200 kilos par semaine. C'est un article qui fonctionne très bien." 4 à 10€ plus cher le kilo aujourd'hui Le prix de ces produits phares est en nette augmentation depuis 2 ans. Avant la crise sanitaire, ces 3 poissons coûtaient 4 à 10€ moins cher qu’aujourd’hui. Il faut désormais compter 28 à 46€ pour un kilo de filet de saumon, 30 à 48€ pour un kilo de dos de cabillaud et entre 40 et 75€ pour un kilo de sole. "Quand je vois le prix d'avant et le prix actuel... Ça a fort augmenté", déclare le poissonnier. "Mais on ne peut rien y faire. C'est à cause du pétrole qui a augmenté. Tout a augmenté en fait, on ne fait que suivre." Chaque année, un Belge consomme 25 kilos de poisson et de fruits de mer contre 65 kg de viande.

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