RFI: Etes-vous une habituée d’Avignon ? Ce n’est pas la première fois et en même temps vous n’êtes pas là tous les ans. Romane Bohringer : En fait, je
Ecouter le podcast David Brécourt nous présente son spectacle En ce temps là , l’amour » du 7 au 31 juillet – Relâches 13, 20, 27 juillet Lire Pochette SortieLabel Titre de la pisteAuteurs de la piste Page Acheter Supprimer
Autretemps fort du OFF, cette année en Avignon, la pièce Darius écrite à l’occasion du Festival de la Correspondance de Grignan et qui a reçu le Prix Durance-Beaumarchais SACD/ Grignan en 2014. Son auteur, Jean-Benoît Patricot, à travers l’univers des parfums, y raconte la renaissance de deux êtres, incarnés avec beaucoup d’émotion par
Le 19 octobre, une pièce puissante et poignante se jouera sur la scène de l’Espace Saint-Exupéry. Avec son adaptation du livre En ce temps-là , l’amour, de Gilles Segal, le metteur en scène Christophe Gand remonte puis arrête le temps sur un épisode bien sombre de l’Histoire. Sinistre période durant laquelle des parents et des enfants disparaissaient, emportés dans des trains vers les camps de la mort. Une leçon de vie et de survie magnifiquement interprétée par David Brécourt, seul face au public. Le roman de Gilles Segal a été adapté sur le grand écran il y a dix-sept ans. Quel est le défi que devait relever cette pièce dont vous interprétez tous les personnages ? C’est justement le seul en scène qui a constitué tout le challenge de cette pièce. Il ne faut pas se louper quand on doit tenir en haleine les spectateurs pendant 1h20. Pour Christophe et moi-même, le défi était de jouer fidèlement ce texte puissant et magistral de Gilles Segal qui a voulu témoigner à travers cette fiction de la déportation qu’a vécu sa famille pendant la guerre. Il raconte ce passé à la façon de Benigni dans La Vie est belle. C’est un texte sur la transmission d’un père à son fils dans un train qui part à Auschwitz. » Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir relever ce défi ? J’ai eu un coup de cœur pour ce texte lorsque Christophe Gand me l’a présenté il y a deux ans à Avignon et m’a proposé de le jouer seul. J’interprète tous les personnages, je joue le narrateur, le père, le fils, le clown. C’est ce travail-là qui m’intéressait. D’autre part, je porte le numéro de déporté de mon beau-père qui a été à Auschwitz pendant plus de deux ans, s’en est sorti, et est décédé il y a huit ans. Non seulement je me fais plaisir en jouant ce texte embelli par une superbe mise en scène mais en plus, j’ai l’impression de servir à quelque chose en transmettant. C’est ça qui est magnifique. » Quelle est la différence entre le jeu pour la toile et celui sur les planches ? Le travail est complètement différent. Le théâtre, c’est du direct live, un travail sans filet, on ne joue jamais la pièce de la même manière alors que la réalisation d’un film se fait en plusieurs prises, le montage nous permet d’en faire ce que l’on veut. Sur scène, on n’a pas le droit à l’erreur, on doit capter le public. C’est lui qui fait toute la différence et qui donne toute la force au théâtre. Avec une comédie, c’est plus facile, le public réagit avec des rires mais là , il n’y a pas de rires, seulement une respiration que j’essaie de palper à chaque représentation. » De quelle manière cette mise en abîme concoctée par Christophe Gand retranscrit-elle ce qui échappe aux mots, au temps, à l’entendement ? Le personnage narrateur que j’interprète, Z., est horloger et l’histoire se déroule dans les années 1960, seulement quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce père a sept jours pour transmettre toute la philosophie de la vie à un jeune garçon de douze ans sachant qu’ils vont mourir au terme du voyage. À l’époque où se situe la pièce, la Shoah résonne encore dans les mémoires, ça l’est un peu moins aujourd’hui. C’est pour cela que ça m’intéressait de prendre part à cette transmission, à ce devoir de mémoire à ma manière, pour ne jamais oublier. Cette pièce est un hymne à la vie, on y parle de liberté, d’amour, c’est ce qui fait sa force. »
LaManufacture a programmé un spectacle au titre racoleur, en particulier dans le contexte du Off du Festival d’Avignon où tractages et parades cherchent chaque fois à vous convaincre qu’il ne faut absolument pas rater ce spectacle extraordinaire ! Les photos d’À ne pas rater sont cependant sobres et le texte de présentation facétieux. La réclame paraît en
Textes liturgiques année C Ac 5, ; Ps 29 30, 3-4, 5-6ab, 13 ; Ap 5, 11-14 ; Jn 21,1-19 Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse. » C’est ce que nous avons demandé à Dieu au début de cette célébration. Nous l’avons demandé car nous sommes souvent menacés par le danger de la tristesse, de l’affadissement et de l’inertie spirituelle. Le temps pascal est un moment de revitalisation de notre vie chrétienne nous devons repartir du centre de notre foi à travers notre rencontre avec le Ressuscité. Et c’est ce que nous permet cette page d’évangile nous sommes dans le dernier chapitre de l’évangile selon Jean et pourtant nous avons l’impression que tout commence, comme au premier jour. Les disciples reprennent leurs activités quotidiennes et Jésus appelle à le suivre. Impression de déjà -vu ! En fait l’évangéliste Jean nous indique à travers le cheminement de l’apôtre Pierre trois critères pour être de vrais disciples du Ressuscité. Le premier critère est celui de l’épreuve du temps. Il faut du temps pour devenir disciple du Christ. Il est frappant de voir que l’appel de Pierre situé dans les trois autres évangiles au tout début quand le Christ passe devant le lac de Tibériade n’apparaît chez Jean qu’ici, à la fin. Dans le premier chapitre, Pierre rencontre Jésus grâce à son frère André et le Messie le regarde en disant Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas. » 1, 42 Mais il ne lui dit pas suis-moi ». C’est un peu comme si l’évangéliste avait voulu transposer l’appel véritable de Pierre à la fin, pour nous dire quelque chose d’important on ne devient vraiment disciple de Jésus que lorsqu’on a touché sa misère. Avant, on pouvait prétendre suivre le Christ mais ce n’était pas sans illusion. Pierre, après le lavement des pieds avait affirmé à Jésus qu’il continuerait de marcher à sa suite et lui avait dit Seigneur, où vas-tu ?’ Jésus lui répondit Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.’ Pierre lui dit Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !’ » 13, 37 Et nous connaissons la suite avec le triple reniement. Suivre Jésus à partir de ses propres forces ne mène pas très loin ; en tout cas, cela mène tôt ou tard à l’impasse, à l’expérience de notre incapacité foncière à marcher derrière Jésus. Pierre a eu beau entendre l’avertissement du Christ ; il ne l’a pas cru tant qu’il n’a pas fait l’expérience de sa faiblesse. Le disciple ne l’est vraiment qu’à partir du moment où il a touché son péché et a reconnu son besoin d’être sauvé, d’être arraché à sa complicité avec le mal. Et pour cela, il faut du temps, l’expérience de la vie qui éprouve nos belles paroles et nos prétentions. Le deuxième critère après celui du temps pourrait être la confession d’amour. Pierre a déjà fait devant les apôtres sa confession de foi Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » Jn 6,68-69 Il a affirmé avec force qui était Jésus pour lui et pour les Douze, et ce à un moment difficile de la prédication de Jésus où beaucoup de disciples l’avaient abandonné. Mais il restait surtout pour Pierre à faire sa confession d’amour pas simplement je sais qui tu es, mais je te dis que je t’aime. Et je te le dis avec l’expérience de ma misère, de ma parole trahie, avec la conscience de ma lâcheté et de mes paroles creuses. Mais je te dis quand même Seigneur, toi, tu sais tout tu sais bien que je t’aime. » C’est-à -dire, tu sais que je t’aime avec mes contradictions, avec mes incohérences et mes mesquineries. Mais je choisis de demeurer avec toi en accueillant sans cesse ton pardon et en sachant que désormais c’est toi qui seras ma force. C’est toi qui referas mes forces et ma jeunesse. Et cette confession d’amour se vérifiera dans sa manière de vivre devenir disciple de Jésus, c’est renoncer à conduire sa vie par soi-même. Suivre le Christ, c’est bien marcher derrière lui et non devant comme l’a tenté Pierre qui a alors entendu Passe derrière moi, Satan. » Mt 16, 23 Accepter de ne plus décider par soi-même où l’on va, mais se laisser guider par un autre vers un chemin inconnu, comme Jésus l’annonce à Pierre à travers l’image de la ceinture qu’il se laissera mettre. Cet apprentissage de l’obéissance à l’Esprit Saint, c’est dans l’humble quotidien qu’il se vérifiera. Jésus rejoint ici Pierre chez lui, en Galilée, dans son travail habituel de pêcheur. C’est chaque jour que nous apprenons à suivre le Christ là où nous sommes. C’est là que le Ressuscité se manifeste au milieu de nous si nous savons le reconnaître. Le troisième critère est ecclésial. On ne suit pas Jésus tout seul. Chacun suit personnellement le Christ mais il le fait avec d’autres. Dans l’évangile, Pierre ne discerne pas seul la présence et l’appel de Jésus. Il a besoin d’un autre disciple, celui que Jésus aimait. C’est lui qui reconnaît au signe de la surabondance du poisson que cet inconnu sur le rivage ne peut être que le Christ, l’homme qui donne toujours sans compter le vin à Cana, le pain sur la montagne et maintenant le poisson. Comme pour le tombeau vide, ce disciple voit et il croit. Pierre a besoin de l’entendre dire c’est le Seigneur » pour plonger dans la foi. On ne croit pas tout seul ; nous avons besoin de la foi des autres pour grandir dans notre propre foi. Dans les Actes des Apôtres, Pierre et Jean sont ainsi associés sans cesse dans les premiers chapitres, chacun dans son rôle. Un disciple ne va jamais seul mais avance avec ses frères et sœurs. Et il se nourrit avec eux du repas eucharistique évoqué par ce déjeuner au bord du lac c’est bien Jésus qui prend le pain et le donne à tous. Pour être disciple du Christ, il nous faut donc du temps, de l’amour et la communauté. C’est tout l’itinéraire de Pierre le temps de faire l’expérience de sa faiblesse ; le temps de dire son amour viscéral pour Jésus ; le temps de former avec les autres apôtres la communauté naissante. Pierre a refait ses forces dans la Résurrection du Christ et dans les Actes des Apôtres, nous le verrons prêcher et agir avec une assurance étonnante. Celle-ci ne vient pas de son caractère elle est le don de l’Esprit Saint que Dieu donne aux disciples qui lui obéissent. Alors avec Pierre, frères et sœurs, demandons à nouveau Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse. » Amen
Ence temps lĂ , l'amour - Festival off d'Avignon 2021. 176 likes. Theatrical Play Theatrical Play En ce temps lĂ , l'amour - Festival off d'Avignon 2021 - Home
théâtre contemporain / seul en scène De Gilles Ségal. Mise en scène Christophe Gand. Avec David Brécourt Z vient tout juste d’être grand-père. Il se décide alors à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La pièce est séquencée en sept chapitres pour les sept jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père refuse de voir s’effondrer. L’incroyable poésie et l’humour qui se dégagent de ce texte donnent à la pièce une force et une émotion d’une rare intensité. Dates d’ouvertureJeudi 2 mars 2023 à 1h15. TarifsTarif réduit 8 € -18 ans, étudiant, CE, sans emploi, minimas sociaux RSA, AAH, ASS, ASPA, Adulte 12 €, Enfant 0-14 ans 5 €. Offre de lancement du 31 mai 2022 au 14 juin 2022 au tarif réduit 8 €. Théâtre, One man Show / One woman show Informations complémentaires Moyens de paiement Carte bancaire/crédit Chèque Espèces Pass culture Informations diverses Animaux acceptés Non Alpes de Haute Provence Tourisme Mis à jour le 30/05/2022 – Office de Tourisme Communautaire Durance Luberon Verdon Agglomération – Suggérer une modification
surle thème "culture". à ne pas manquer. Théâtre d’Outre-mer en Avignon 2022. "Fos a Kaz la" : pour Myria 11/07/2022. sorties de la semaine. Actu des assos :
Après une saison tronquée et chamboulée par la covid, le festival biarrot le Temps d’aimer la Danse revient plus fort et plus éclectique que jamais. Sous l’impulsion de Thierry Malandain, directeur artistique de l’événement, l’édition 2021 fait la part belle à la scène française tout en conjuguant dans sa programmation, danse médiévale, tribale, hip-hop et néoclassique un brin décalé. C’est l’été indien à Biarritz. Un vent chaud souffle dans les rues touristiques de la cité balnéaire. Il suffit de jeter un œil sur les plages bondées du centre-ville, pour se convaincre que l’automne n’est pas encore totalement là . Pas le temps de farnienter face à l’océan, Le Temps d’aimer la danse propose aux festivaliers, aux locaux, aux badauds de multiples activités gratuites pour se familiariser avec la discipline ou tout simplement découvrir les coulisses d’une création en assistant à des répétitions. Pour les curieux, la compagnie Christine Grimaldi invite à un voyage à travers le temps, Crypte Eugénie. Puisant dans les danses d’antan, une matière chorégraphique entre folklore et tradition, l’artiste entremêle passé et présent. Autoportrait d’Hamid Ben Mahi Un peu plus tard, en fin de journée, Au Colysée, Hamid Ben Mahi revient vingt ans après sur les pas du premier solo produit par sa compagnie Hors-Série. On est en 2001, les tours du World Trade Center viennent de s’effondrer, dans un studio de répétition, le jeune chorégraphe travaille, en collaboration avec Michel Schweizer, à l’écriture d’un spectacle construit autour d’anecdotes vécues, de son parcours de danseur. Reprenant le même concept, il tisse deux décennies plus tard, une autre histoire, marquée par des années de pratiques et d’expériences, mais dont les ressorts sous-jacents semblent de la même veine. Questionnant le monde qui l’entoure, sa place même dans le monde de la danse d’aujourd’hui, le regard de ses proches, de sa mère, de ses fils sur son travail, il esquisse un curriculum vitae, un récit singulier parfois maladroit, mais toujours sincère et lucide, qui prend vie magnifiquement quand il se met à danser. Le geste précis, le mouvement fluide, il attrape, saisit, illumine la scène par sa grâce féline, sa présence irradiante. Il suffit de peu, un resserrement par -ci, une coupe par-là , pour que Chronics 2 touche juste et nous rappelle la dureté de ce métier, sa difficulté, que la crise sanitaire n’a rien arrangée. La jeune garde fait son show Au Casino, la compagnie Dantzaz, structure associée au Malandain Ballet Biarritz qui œuvre à la professionnalisation des jeunes danseurs, proposent un programme de trois pièces, deux écrites en 2019 par Martin Harriague, artiste en résidence de l’institution Biarrote, et une du répertoire, créée en 1996 par Thierry Malandain sur une musique originale de Georges Antheil. La soirée fait la part belle à l’écriture très ciselée, très exigeante des deux chorégraphes. Duo, pièces de groupe, Fossile, Ballet mécanique ou Walls semblent s’inspirer de l’air du temps, d’une ambiance, celui des amours contrariées, de la mélancolie d’un monde en perdition, d’une forme de taylorisation des comportements humains, de la peur de l’autre, des barricades que l’on construit pour s’isoler, se refermer sur soi. La danse macabre de Martin Harriague S’appuyant sur des airs de Franz Schubert, le jeune prodigue, né à Bayonne en 1986, invite à une rêverie écolo-fantasmagorique, à un pas de deux entre la vie et la mort. Créé au Korzo Den Haag, en septembre 2019, Fossile est une pièce en clair-obscur, en impression de noir. Sur scène, une silhouette ciselée d’ombres, de lumières, fait face à un immense monolithe recouvert de plastique, rappelant celui emblématique de 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Que peut donc cacher cet étrange objet, une humanité en perdition, les restes d’une planète que l’homme a abîmé, souillé ? Tout est possible, à chacun de laisser libre cours à son imagination. Une question toutefois fait jour. Est-il possible de réanimer ce qui n’est plus ? L’amour est-il vraiment plus fort que tout ? L’accord parfait entre Pauline Bonnat et Julen Rodriguez Flores donne une réponse étonnante, celle d’un possible Éden retrouvé. De sa plume inventive, poétique, Martin Harriague signe une œuvre très imagée, profondément esthétique qui invite à un rêve éveillé, sépulcral de toute beauté. Danse à la barre Après un petit entracte, retour au classique, la troupe du Dantzaz reprend une pièce emblématique du répertoire Malandain, le Ballet Mécanique. Sacré challenge pour cette jeune garde venue de Saint Sébastien, de l’autre côté de la Bidassoa, qui ne choisit définitivement pas la simplicité. Très technique, très millimétrée, l’écriture de Thierry Malandain demande une virtuosité, une précision de tous les instants. Malheureusement, et ce malgré un très bel engagement des huit jeunes danseurs, le combat intérieur de chacun des interprètes avec le temps, l’époque, la standardisation du monde, dans le ring formé par les barres de danse, manque quelque peu de corps pour totalement fasciner. Reste toutefois, l’ambiance surréaliste de l’œuvre originelle, ce lyrisme mélancolique, cette inquiétude sur la marche de nos sociétés de moins en moins humaines, de plus en plus solitaires. Trump bashing Fourmillant d’idées, se nourrissant de l’actualité brûlante quitte à dater ses créations, Martin Harriague invite dans ce dernier opus à une réflexion sur le nationalisme à tout crin, sur la peur de l’autre, sentiment qui gagne comme la gangrène les bastions de la civilisation occidentale. Partout, on se barricade. À l’instar de Trump et de son fameux mur entre les États-Unis et le Mexique censé freiner l’immigration, nombreux pays ferment leurs frontières. Se moquant ouvertement de l’ancien président américain, le jeune chorégraphe brode une histoire des murs à travers le monde, de la chute de celui de Berlin, à celui qui sépare la Palestine à l’Israël. S’inspirant des danses de chacune des contrées traversées, il imagine une sorte de ballet kaléidoscopique où s’entremêlent danse burlesque, farcesque et pas de deux doux, ouaté. Un peu bavard, les traits trop appuyés dans la caricature trumpiste atténuent la portée de cette œuvre chorale qui déploie en filigrane le talent fécond d’Harriague. La messe noire de Robbe Le lendemain, en fin de journée, à la Gare du Midi siège du Malandain Ballet Biarritz, Hervé Robbe présente Sollicitudes, sa dernière création. Dans une ambiance sombre, le chorégraphe imagine, avec la complicité du compositeur Jérôme Combier, une sorte de grand-messe, où prêtes et prêtresses vêtus d’étranges tenues noires, conçues par la désigneuse, Jeanne Vicerial, offrent une danse sacrée à un dieu, une déesse, un totem, placés en fond de scène. Sèche, rigide, anguleuse, la pièce laisse le spectateur à distance sans jamais l’attraper. Un autre cadre, un autre espace plus adéquat pourrait peut-être y insuffler la vie. Le séjour biarrot s’achève, l’eau fraîche de l’océan n’est bientôt plus qu’un souvenir. Le Temps d’aimer, rendez-vous immanquable de la rentrée chorégraphique, fait son œuvre, invite à la découverte, aux songes. Véritable moment suspendu en ce début de saison particulièrement pléthorique, l’événement est, comme chaque année, une bulle d’oxygène, une balade qui permet de prendre le pouls de la création. Olivier Frégaville-Gratian d’Amore – Envoyé spécial à Biarritz Le temps d’aimer la Danse Biarritzdu 10 au 19 septembre 2021 À la plaisance de la Compagnie Christine GrimaldiDurée 1h environ Chronics2 de et avec Hamid Ben MahiCie Hors-SérieDurée 1h environtournée Le 20 novembre 2021 a Théâtre Louis Aragon, Tremblaye en FranceLes 23 et 24 novembre 2021 aux Scène nationale Carré-Colonnes, BlanquefortLes 3 et 4 mars 2021 à la Passerelle, GapLe 6 mars 2021 au Théâtre de l’Avant-scène, CognacLe 29 avril 2021 au Centre culturel Robert Desnos, scène Nationale de L’Essonne, Ris-Orangis Ballet Mécanique de Malandain et Walls & Fossile de Martin HarriagueCie DantzazDurée 1H45 avec entractes Sollicitudes d’Hervé Robbe & Jérôme CombierL’ensemble CairnDurée 1h00 Crédit photos © Caroline d’Otero, © Pierre Planchenault, © Stéphane Bellocq
Letemps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La pièce est séquencée en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père
Spectacles du Festival OFF Avignon 00 avis Votre avis Théâtre La Luna - Festival OFF Avignon De Gilles SEGAL Z. vient tout juste d’être grand-père. Il se décide alors à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La pièce est séquencée en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père refuse de voir s’effondrer. L’incroyable poésie et l’humour qui se dégagent de ce texte donnent à la pièce une force et une émotion d’une rare intensité. - Elu "MEILLEUR SPECTACLE" du festival Off d'Avignon 2021 par la Presse Lire plus Fermer La presse parle de En ce temps là , l'amour Un seul en scène absolument bluffant. Bouleversant et d’une rare intensité. Coup de cœur théâtral, magnifique et bouleversant. Une leçon de vie et de transmission, merveilleusement portée par D. Brécourt. Une réussite! il faudrait l’âme bien vile et le coeur bien dur pour ne pas écraser une larme. Alain Girodet David Brecourt est remarquable. En finesse, en subtilité, en toute pudeur. Armelle Héliot Afficher tous Laissez un avis sur En ce temps là , l'amour Ce spectacle n'est plus à l’affiche Les autres pièces du même genre Prochainement Prochainement Prochainement Prochainement Prochainement Prochainement Prochainement Ceux qui ont consulté le spectacle En ce temps là , l'amour ont aussi consulté Promo L'amour c'est mieux à trois Edgar Prochainement J’ai pas l’air Antoine - Simone Berriau Dernières Post it Comédie des Suds De L'Ambition Manufacture des Abbesses Prochainement Addition Salinières Prochainement CONFÉRENCE DÉRAPANTE NAÎTRE ANIMAL, ÊTRE HUMAIN Reine Blanche Prochainement Le Rossignol / Les Mamelles de Tirésias, opéras de Stravinsky et de Poulenc mis en scène par Olivier Py Champs-Elysées Chers parents Paris - Salle Réjane Accueil Les spectacles En ce temps là , l'amour
Mais même si toutes ces questions demeurent, ce dont je suis sûr, c’est d’avoir assisté à un spectacle extrêmement ambitieux sur le couple et sur l’amour ce genre de sujet qui nourrit tous les modes d’expression artistique depuis la nuit des temps et, « en partie cul lié « , la chanson. Mais, aussi parce que, en cette journée internationale du baiser, le charme opéra.
PETIT GYMNASE - EN CE TEMPS LA, L'AMOUR… Du 26 novembre 2021 au 29 janvier 2022. Artiste David Brécourt Mise en scène par Christophe Gand Parce que c'est un devoir de mémoire. Parce que personne ne doit oublier. Parce que la transmission et l'amour sont plus fort que tout. Z. vient tout juste d'être grand-père. Il se décide à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire. Sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s'installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme. La pièce est séquencée en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père refuse de voir s'effondrer. L'incroyable poésie et l'humour qui se dégagent de ce texte donnent à la pièce une force et une émotion d'une rare intensité. Après avoir obtenue le Prix de la presse du Meilleur Spectacle au dernier festival Off d'Avignon sur plus de 1300 spectacles, découvrez la pièce à ne pas rater… Les vendredis et samedis à 20h00, au Petit Gymnase.
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